En un clin d’œil, nous nous préparons à sonner à nouveau dans une nouvelle année. Alors que 2017 a eu sa juste part d’épreuves et de tribulations, il y a aussi beaucoup à célébrer, c’est pourquoi tout le monde est à la recherche de pétillants à faire éclater lorsque l’horloge sonne 12 heures dimanche soir.
Pour ma part, je n’ai pas célébré le Nouvel An correctement depuis plusieurs années car les vacances sont notoirement occupées pour les sommeliers. L’année dernière, j’ai servi verre sur verre de champagne de producteur dans d’énormes bouteilles de magnum et de trois litres, passant la majeure partie du jour de l’an au lit avec le bras mort. Cette année, je vais sauter l’effort physique et passer directement aux bonnes choses – l’une de mes bouteilles de champagne préférées, la Jacquesson « Cuvée 740 » Extra Brut.
Bien que Jacquesson ait une ambiance de terroir, de viticulteur, il s’agit en fait d’une maison de Champagne, créée en 1798. Lorsque les frères Jean-Hervé et Laurent Chiquet ont repris Jacquesson dans les années 1980, ils ont adopté la mentalité de la qualité plutôt que la quantité, en se concentrant sur spécificité du sol, viticulture biologique et individualité du millésime. En fait, Jacquesson possède 80 % de ses vignes, un pourcentage remarquablement élevé pour une maison de Champagne.
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Alors que la « Cuvée 740 » sert techniquement d’embouteillage non millésimé standard de Jacquesson, ce n’est pas si simple. Chaque année, Jacquesson sort une cuvée numérotée basée sur un seul millésime, en se concentrant non pas sur la cohérence du style mais sur la qualité globale compte tenu des conditions de millésime. La « Cuvée 740 », par exemple, est basée sur le millésime 2012 et est principalement composée de Chardonnay, avec 25 % de Pinot Noir et de Pinot Meunier.
Nerveuse et posée dès la première gorgée, la « Cuvée 740 » de Jacquesson se développe en bouche, se déployant en couches de zeste et de lait caillé de citron, de pomme verte et de légère brioche. Vague après vague, une minéralité crayeuse intense et finement granuleuse frappe la langue, le palais large luttant pour attirer l’attention avec une acidité piquante contrastante. Bien qu’il s’agisse d’un vin non millésimé, il pourrait être traité comme un millésime à tous égards, c’est pourquoi vous devriez ranger une bouteille supplémentaire et voir comment il se déguste une autre année – juste à temps pour clôturer 2018.