Test de dégustation : la nouvelle version de Playboy Spirits montre que l’humble whisky canadien peut aussi être excellent

En ce qui concerne le whisky de luxe haut de gamme, le scotch single malt est généralement la catégorie qui domine la conversation. Mais la nouvelle version de Rare Hare Lucky Bastard de Playboy Spirits est un whisky canadien de 30 ans qui élève cette catégorie typiquement humble à un niveau élevé, et la saveur le soutient réellement.

Bien sûr, des whiskies canadiens ultra-premium ont déjà été lancés. Crown Royal a une expression de 29 ans qui est un whisky mélangé très fin qui commande des prix proches d’un grand. Le Canadian Club a sorti il ​​y a quelques années un whisky de 40 ans qui coûte environ 1 200 $, une sorte d’aubaine compte tenu du prix d’un scotch à cet âge. Et la marque Orphan Barrel de Diageo a Entrapment, un whisky canadien de 25 ans qui coûte un joli centime sur le marché secondaire.

Ce sont des exceptions à la règle, car la plupart du temps, le whisky de notre voisin du nord que nous pouvons trouver ici est soit un mélange abordable, soit un seigle sourcé embouteillé par des marques comme WhistlePig et Lock Stock & Barrel. Entrez dans la collection de luxe Rare Hare de Playboy Spirits – les versions précédentes comprenaient un bourbon de 17 ans et un cognac millésimé de 1961, et maintenant nous avons un whisky canadien de 30 ans qui a été fini dans des fûts de Pineau Des Charentes pendant 120 jours. Si ce terme ne vous est pas familier, vous n’êtes pas seul – c’est un vin français doux et fortifié, essentiellement un mélange de jus de raisin de Cognac et de vrai Cognac de Cognac qui est devenu un ingrédient populaire pour les barmans de cocktails artisanaux.

Il y a très peu d’informations fournies par la marque sur l’origine réelle du whisky, mais il est probablement prudent de supposer qu’il s’agit d’un mélange par opposition à une facture de purée de seigle à 100%, et qu’il a probablement été initialement mûri dans des fûts de bourbon (c’est de la spéculation, pour être clair). Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un charmant spiritueux qui est probablement différent de la plupart des whiskies canadiens que vous avez essayés. La couleur est un rouge orangé-cuivré, presque comme de l’eau rouillée. Il est immédiatement reconnaissable comme canadien en bouche, avec de fortes notes de caramel, de mélasse, de vanille et de miel qui s’infiltrent à chaque gorgée. Mais il y a aussi un joli tourbillon de fruits à noyau juteux, de raisin sec et de figue qui imprègne le profil, et une touche d’épices et de chaleur en finale grâce à sa mise en bouteille à 89 degrés.

Lucky Bastard est un bon whisky canadien, et c’est aussi juste un bon whisky tout court. Rare Hare s’est positionné comme un fournisseur de spiritueux de luxe accessibles, fixant le prix de ses bouteilles à un prix élevé, mais rien au-dessus d’un grand (le marché secondaire est probablement une autre histoire). Donc, si vous souhaitez élargir votre monde de spiritueux haut de gamme au-delà du single malt et du bourbon, essayez cette bouteille, vous ne serez pas déçu.

Note : 87

  • 100 : Cela vaut la peine d’échanger votre premier-né contre
  • 95 – 99 Au Panthéon : Un trophée pour le cabinet
  • 90 – 94 Génial : un clin d’œil enthousiaste de la part d’amis lorsque vous leur versez un verre
  • 85 – 89 Très bon : assez délicieux pour être acheté, mais pas assez spécial pour être recherché sur le marché secondaire
  • 80 – 84 Bon : Plus de votre buveur de tous les jours, solide et fiable
  • En dessous de 80, ça va : Honnêtement, nous ne perdrons probablement pas votre temps et le nôtre avec ça

.